« L’adulte n’est pas un réceptacle — c’est un·e acteur·ice de son apprentissage. »

• * Page parente : h1_monrole
• * Compétence liée : H1 — Clarifier son propre rôle et influencer en conséquence
• * Module concerné : Module MDA — Accompagnement
• * Sous-dimension : Andragogie

Appliquer les principes de l’andragogie — pour accompagner l’adulte dans son apprentissage, en s’appuyant sur son expérience, ses besoins, et ses motivations.

L’andragogie — du grec *andros* (homme) et *agogos* (qui mène) — est l’art et la science d’accompagner l’adulte dans son apprentissage. Elle repose sur l’idée que l’adulte apprend différemment de l’enfant — en s’appuyant sur son expérience, ses besoins, ses motivations.

Il est bénéfique de :

• - Reconnaître que l’adulte a une expérience — et qu’elle est une ressource, pas un obstacle.
• - Lui permettre de choisir — ses objectifs, ses méthodes, ses contenus.
• - Lui donner du sens — chaque apprentissage doit avoir une application concrète dans son travail.
• - L’écouter — pour adapter ma posture, pas imposer ma méthode.
• - Le valoriser — pour renforcer sa confiance en lui·elle.

Elle s’inscrit dans la compétence H (Réfléchir) et est liée aux compétences H2 (réfléchir sur ses propres valeurs), H6 (anticiper la complexité), H7 (développer une conception de la profession), H8 (intégrer la diversité).

💡 *Ces 5 principes guident ma posture d’accompagnatrice — pas de méthode imposée, mais une écoute active et une adaptation constante.*

*Clarifier son propre rôle et influencer en conséquence.*

Pour moi, accompagner en andragogie, c’est :

• - Créer un espace où l’apprenant·e peut se tromper — sans peur.
• - L’aider à mettre en mots ce qu’il/elle ressent, ce qu’il/elle comprend, ce qu’il/elle ne comprend pas.
• - Lui donner les outils pour avancer — pas les réponses toutes faites.
• - Le valoriser — pas le comparer.
• - Le laisser grandir — pas le contrôler.

Il est bénéfique de :

• - Me rappeler que je suis un·e guide, pas un·e juge — pour ne pas tomber dans le piège de l’évaluation.
• - Adapter ma posture à chaque apprenant·e — pour répondre à ses besoins spécifiques.
• - Me laisser questionner — pour rester humble, ouvert·e, et en évolution.

« Il est bénéfique de se rappeler que l’andragogie n’est pas une méthode — c’est une posture. Une posture d’écoute, d’empathie, de bienveillance. En m’ancrant dans cette posture, je peux accompagner avec authenticité, rigueur, et amour. »

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Page mise à jour le {{date | Auteur : Eugénie Decré | Version : 1.0}}