« Accompagner une personne sur son chemin de formation est notre quotidien. Mais qu’est-ce que cela signifie, vraiment ? »

•  * Page parente : h1_monrole
•  * Compétence liée : H1 — Clarifier son propre rôle et influencer en conséquence
•  * Module concerné : Module MDA — Accompagnement
•  * Sous-dimension : Mon rôle d’accompagnant·e

Clarifier mon rôle d’accompagnant·e — pour l’exercer avec bienveillance, empathie, et andragogie, en m’opposant aux “drivers” et à l’indifférence.

La sous-dimension H1 — Clarifier son propre rôle et influencer en conséquence consiste à :

• - Définir mon rôle d’accompagnant·e — en me posant les bonnes questions.
• - M’opposer aux “drivers” (soit parfait, fait vite, fait plaisir, soit fort) et à l’indifférence.
• - Adopter une posture andragogique, bienveillante, utile, à l’écoute, et empathique.
• - Me questionner régulièrement — pour m’ajuster, me réfléchir, et rester authentique.

Il est bénéfique de :

• - Se rappeler que je suis un·e guide, pas un·e juge — pour ne pas tomber dans le piège de l’évaluation.
• - Adapter ma posture à chaque apprenant·e — pour répondre à ses besoins spécifiques.
• - Me laisser questionner — pour rester humble, ouvert·e, et en évolution.

Elle s’inscrit dans la compétence H (Réfléchir) et est liée aux compétences H2 (réfléchir sur ses propres valeurs).

andragogique, bienveillant, utile, à l’écoute, empathique

Il est bénéfique de :

• - Ne pas juger si l’apprenant·e est “assez bon·ne” → Je suis là pour l’aider à progresser.
• - Ne pas le presser de “faire vite” → Je suis là pour lui donner le temps de comprendre.
• - Ne pas lui imposer ma méthode → Je suis là pour l’écouter, et adapter ma posture.
• - Ne pas le rendre “indispensable” → Je suis là pour le rendre autonome.

Mon accompagnement est :

• - Andragogique : centré sur l’adulte, ses expériences, ses besoins, ses motivations.
• - Bienveillant : je préserve son intégrité, je ne le dévalorise pas, je ne le juge pas.
• - Utile : chaque apprentissage doit avoir un sens, une application concrète dans son travail.
• - À l’écoute : je capte ses signaux — verbaux, non verbaux, émotionnels.
• - Empathique : je me mets à sa place, je comprends ses peurs, ses frustrations, ses joies.

*Clarifier son propre rôle et influencer en conséquence.*

Pour moi, accompagner, c’est :

• - Créer un espace où l’apprenant·e peut se tromper — sans peur.
• - L’aider à mettre en mots ce qu’il/elle ressent, ce qu’il/elle comprend, ce qu’il/elle ne comprend pas.
• - Lui donner les outils pour avancer — pas les réponses toutes faites.
• - Le valoriser — pas le comparer.
• - Le laisser grandir — pas le contrôler.

Il est bénéfique de :

• - Me rappeler que je suis un·e pair·e, un·e guide, un·e soutien — pas un·e autorité.
• - Me laisser surprendre — pour rester ouvert·e à l’inattendu.
• - Me laisser émouvoir — pour rester humain·e.

• - L’opposé des “drivers” → Je ne cherche pas la perfection, la vitesse, la force, la platitude, l’indispensabilité.
• - L’opposé de l’indifférence → Je suis là, présent·e, attentif·ve, engagé·e.
• - L’opposé de la hiérarchie → Je suis un·e pair·e, un·e guide, un·e soutien.
• - L’opposé de la performance → Je suis là pour l’apprentissage — pas pour le résultat immédiat.

*« Il est bénéfique de se rappeler que l’accompagnement n’est pas un rôle — c’est une posture. Une posture d’écoute, d’empathie, de bienveillance. En me clarifiant ce rôle, je peux accompagner avec authenticité, rigueur, et amour. »*

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