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🧭 Carnet : H2 — Conception de l’enseignement et de l’apprentissage

« Réfléchir sur mes propres conceptions, valeurs et normes — pour les ajuster, les affiner, et les mettre au service de l’apprentissage. »

📌 Informations rapides

  * * Page parente : Carnet H — Réfléchir


=== 📊 Dimensions de la compétence H2

Dimension Carnet Portfolio
Les fragilités des adultes postmodernes ou phénomène anxiogène h2 fragilités h2_fragilite

📚 Descriptif

La sous-dimension H2 — Réfléchir sur les conceptions, valeurs et normes consiste à :

  • - Identifier mes propres conceptions — de l’enseignement, de l’apprentissage, de la relation, du rôle du formateur·ice.
  • - Réfléchir sur mes valeurs — éthique, justice, équité, bienveillance, autonomie.
  • - Examiner mes normes — professionnelles, sociales, culturelles — et leur impact sur mes pratiques.
  • - Adapter mes pratiques — pour qu’elles soient alignées avec mes valeurs et mes conceptions.

Il est bénéfique de :

  • - Reconnaître que mes conceptions influencent mes pratiques — et que je peux les ajuster.
  • - Me questionner régulièrement — pour m’ajuster, me réfléchir, et rester authentique.
  • - Utiliser un langage inclusif — pour créer un espace sécurisé, bienveillant, et respectueux.

Elle s’inscrit dans la compétence H (Réfléchir) et est liée aux compétences H6 (anticiper la complexité), H7 (développer une conception de la profession), H8 (intégrer la diversité).


🧭 Réflexion sur les conceptions, valeurs, normes

« Les fragilités des adultes postmodernes ou phénomène anxiogène »
→ L’injonction au projet — « il faut avoir un projet » — crée une pression, une anxiété, une fragilisation.
→ Le temps n’est plus vécu comme un espace de liberté, mais comme une contrainte — le mode Chronos.
Comment penser au mieux l’articulation entre l’Accompagnement de projet et le Projet d’accompagnement ?
→ L’accompagnement ne doit pas être une contrainte, mais un espace de liberté — où l’individu peut se construire, se reconstruire, se réinventer.
Changement d’orientation avec la phase de deuil.
→ Le changement n’est pas toujours une réussite — il peut être une perte, un deuil.
→ L’accompagnement doit prendre en compte cette dimension émotionnelle — pour accompagner, pas imposer.
Les key points de son analyse :
- Le projet n’est plus une option — c’est une obligation sociale.
- Cette injonction peut être source d’anxiété et d’échec.
- Il distingue différents types de projets — professionnels, existentiels — et montre comment ils structurent notre rapport au temps.
- Il explore les conséquences psychologiques et sociales de cette “société projective”.
Autres ouvrages pertinents de J.-P. Boutinet
→ Pour approfondir la réflexion sur le projet, l’accompagnement, la société postmoderne.

📖 Références
Auteur / Date Titre Concept clé Lien
Boutinet, J.-P. (2002). *L’injonction au projet : un besoin d’accompagnement*. L’injonction au projet comme source d’anxiété. Voir la fiche
Boulayoune, A. (s. d.). *Mise en perspective et cadre institutionnel de l’accompagnement*. Le cadre institutionnel comme source de contrainte. Voir la fiche
Le Bouëdec, G. (2002). *L’accompagnement : un besoin de sens dans un monde désorienté*. L’accompagnement comme réponse à la désorientation. Voir la fiche

💡 Réflexion personnelle
*« Il est bénéfique de se rappeler que mes conceptions ne sont pas immuables — elles évoluent avec mon expérience, mes rencontres, mes lectures. En les questionnant, je peux les affiner, les adapter, et les mettre au service de l’apprentissage. »*

🧭 Navigation

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